Pas de surprises dans la composition d’équipe alignée par Didier Deschamps. En défense, Mbia est encore trop juste pour faire son retour, l’axe est donc composé de N’Koulou et Diawara. Sur les côtés, on a bien sûr Morel à gauche et Azpilicueta à droite. Au milieu, du grand classique aussi. Cheyrou et Diarra s’occupent de la récupération et de la relance. Enfin, pour le quatuor offensif, Valbuena se positionne en meneur de jeu. A sa gauche, André Ayew, à sa droite, Morgan Amalfitano. Loïc Rémy étant, vous le savez, absent, Brandao est préféré à Jordan Ayew en pointe de l’attaque.
Autant se le dire, on a assisté à un match au niveau proche du zéro et on s’est ennuyé durant une bonne partie du match ! On prend néanmoins le contrôle en ce début de rencontre, poussés par 37 000 personnes chauffées à bloc.
Du côté de l’Inter, c’est beaucoup plus approximatif. Les joueurs de Ranieri ont du mal à enchaîner trois passes d’affilée. C’est malgré tout Forlan qui va se procurer la première grosse occasion du match après dix minutes de jeu. Sur un ballon venu de la gauche, l’attaquant uruguayen est laissé seul par la défense et il faut un grand Mandanda pour sauver sa reprise.
On campe dans la partie de terrain de l’Inter mais on a toutefois du mal à se procurer une vraie grosse occasion. Il faut attendre la 19e minute pour avoir un semblant de frisson avec une frappe d’Azpilicueta qui finit sur le plafond du but de Julio Cesar.
Il faut dire que l’Inter profite ce soir d’un gros Lucio en défense, repoussant toutes nos offensives. Et c’est ainsi qu’au fil des minutes la rencontre va s’équilibrer, voir tourner légèrement en faveur de l’Inter.
Les interistes vont toutefois eux aussi peiner à se procurer de réelles occasions, ratant à chaque fois le dernier geste, à l’image d’un Zarate proche du 0 ce soir !
La seconde période va elle être beaucoup plus ennuyante. Ca frôle le pitoyable même pas moment. On revient néanmoins des vestiaires avec une motivation visiblement remontée par DD à la pause !
Un coup de mieux qui sera très éphémère et on va vite retomber dans nos travers. Les deux équipes enchaînent les faiblesses et autres ratés techniques, c’est assez pitoyable à voir et totalement indigne du niveau européen. De notre côté, on se contente de passer sur la droite par Amalfitano qui tente invariablement de centrer pour Brandao, à chaque fois inutilement.
Il faudra attendre les 25 dernières minutes pour enfin voir un mini réveil, signé André Ayew ! A la 77e minute, Amalfitano centre (encore), cette fois-ci c’est André Ayew qui est à la réception en prenant le dessus sur Nagatomo, malheureusement sa reprise passe à côté des cages.
André Ayew, bis ! Dix minutes plus tard, c’est à nouveau sa tête qui est à la réception du ballon, c’est cette fois cadré mais bien trop mou pour inquiéter Julio Cesar !
Et enfin, André Ayew, ter. Dans les arrêts de jeu, le ghanéen tente un extérieur qui file dans la lucarne, Julio César sort la parade pour concéder le corner. Et là… Le ballon traverse la défense, André Ayew met sa tête et le Vélodrome explose, ça fait 1-0 !!!
Il aura fallu attendre la dernière seconde, mais on l’a cette victoire ! Le nul aurait été logique vu ce que les deux équipes ont montré ce soir mais on ne va pas s’en plaindre ! L’Inter devra donc en planter deux et ne pas en encaisser au retour. Cela risque d’être dur s’ils montrent les même choses que ces dernières semaines !