Gerets aligne pratiquement la même équipe que la semaine passée. Seul changement, le retour de suspension de Cana, qui reprend sa place, ainsi que son brassard, aux côtés de Cheyrou, à la place d’un M’Bami excellent contre les lillois. Derrière, on voit donc à nouveaux les même latéraux, Kaboré étant toujours privilégié à Mears en tant qu’arrière droit, et Zubar, lui aussi très bon contre les dogues, gardant sa place d’arrière gauche. Devant, on a donc également le même quatuor, c’est à dire Ziani à droite, Valbuena dans l’axe, en tant que meneur de jeu, Niang à gauche et en pointe, Brandao, l’élément clé de l’OM version 2009.
Bon, pour la première mi-temps, y’a pas grand chose à raconter. On va même se le dire, limite on s’est fait chier. Mais bon, avec Toulouse cette saison, c’est limite habituel mais cela fait leur réussite, alors on ne peut pas vraiment leurs en vouloir...
Pas beaucoup de spectacle donc. Une belle domination marseillaise au niveau de la possession du ballon, mais ça se gâte une fois qu’il faut parler du nombre de tirs, et encore plus du nombre de tirs cadrés.
Mais … Pourquoi s’inquiéter ? Après tout on a l’habitude des mi-temps un peu compliquées, on ne va pas refaire l’historique de ces dernières semaines, on sait que généralement ça va beaucoup mieux en 2ème mi-temps.
On notera quand même la plus grosse occasion de la mi-temps qui est en notre faveur. A la suite d’un ballon qui voyage devant le but de Carrasso, Valbuena contrôle et frappe le ballon, qui bat notre ancien portier, mais pas Cetto qui sauve sur sa ligne. Une belle frayeur aussi en ce qui nous concerne, puisqu’à la suite d’un coup-franc de Didot, Mathieu place sa tête qui lobe Mandanda, mais le ballon qui touche heureusement la barre…
Et la suite… Mais comment est-il possible de montrer deux visages si différents en si peu de temps ? On a vu une superbe 2ème mi-temps ! Quel spectacle ! Pas le temps de souffler 30 secondes !
En tout cas, on l’a senti directement, qu’on n’allait pas s’ennuyer. Comme à l’habitude, les changements de Gerets apportent un nouveau souffle à l’équipe. Et c’est Ben Arfa qui se charge de réchauffer Carrasso grâce à une superbe accélération combinée d’une frappe.
Et puis à la 48ème, la douche froide… A la suite d’un touche, Hilton rate sa relance, Gignac récupère, élimine le défenseur brésilien et bat Mandanda, pour faire 0-1. Un Gignac complètement déchaîné dans sa ville (bon les gars, on garde un œil sur lui pour l’an prochain hein !), qui place un plat du pied à la suite d’un gros travail de Braaten, mais qui passe de justesse à côté.
Et voilà enfin le réveil de l’OM, le vrai ! Enfin, plutôt un mélange entre un show olympien et un show « Carrassien ». Car oui, si les toulousains s’en vont avec un point, c’est bien grâce à lui.
Ca commence à la 52ème minute, avec une frappe de Niang, tout le Vélodrome croit au but, mais Carrasso s’interpose et nous fait la parade. Pas le temps de souffler non plus, car quelques secondes plus tard, Cheyrou tente un sublime lob qui va se placer sous la barre toulousaine, mais c’est une nouvelle fois sauvé par Carrasso.
On peut réellement exploser peu après l’heure de jeu ! À la suite d’un centre, Niang reprend de la tête et le ballon finit au fond des filets, bien aidé il faut le dire par Congré.
Et ça continue ! Mais quelle folie ! Le Vélodrome est en feu ! Quelques secondes plus tard, c’est un nouveau sauvetage de Carrasso qui dévie une frappe de Cheyrou, qui sauve le TFC.
Puis une seconde douche froide. À la 71ème, sur un contre, Braaten a tout le temps d’offrir son 2ème but à Gignac, qui trompe sans problème Mandanda. La fin ? Non, pardi ! Sur l’engagement, Niang, excentré sur le côté gauche, frappe, un ballon qui est dévié du bout du pied par Cetto et qui fait 2-2.
Bon, à partir de là, le match va, malheureusement, légèrement baisser en intensité. Le match qui se termine donc sur le score de 2-2. Et donc, que pouvons nous en dire de ce match ? Un sentiment partagé. On ne peut que se réjouir de la réaction d’orgueil, par deux fois affichée ce soir. Mais comment est-il possible qu’ils doivent forcément attendre la 2ème mi-temps et de prendre un but pour pouvoir enfin afficher un vrai niveau de jeu ? En tout cas, le suspens sera présent jusqu’au bout, avec des bordelais eux aussi, gonflés à bloc moralement.