Les titulaires sont de sortie du côté de l’OM ce soir ! Reposés physiquement et mentalement après le match remis de dimanche, les joueurs sont donc prêts à affronter cette rencontre au sommet, deuxième épisode !
En défense, on retrouve sur les côtés les habituels Abdallah et Morel. Dans l’axe, c’est bien évidemment la charnière Fanni et N’Koulou qui est alignée. Au milieu, Charles Kaboré et Benoît Cheyrou seront chargés de s’occuper des tâches défensives. Devant eux, Mathieu Valbuena est présent au poste de meneur de jeu. Enfin, le trio d’attaque. Loïc Rémy est logiquement aligné au poste de pointe du trident. Sur les côtés, c’est une fois encore du grand classique, Amalfitano sur le côté droit et André Ayew sur le côté gauche.
Le début de la rencontre est assez nettement dominé par le PSG. Pas de grosses occasions mais une domination qui montre que nous sommes encore fragiles mentalement et on se dégage souvent en catastrophe, comme sur ce corner après quelques minutes de jeu qui mettra quelques secondes à être dégagé.
Petit à petit, on va enfin rentrer dans ce match. Timidement, mais on se montre un peu. C’est tout de même Paris qui se crée la première grosse occasion. Suite à un coup-franc, Thiago Silva est à la réception et de la tête offre un caviar à Bodmer, complètement seul. Le parisien réussit à rater l’immanquable et envoie le ballon au dessus.
On répond quelques minutes plus tard par l’intermédiaire de Mathieu Valbuena. Dans son style caractéristique, il part de son côté gauche pour rentrer dans l’axe et enrouler une frappe qui passe de très peu à côté du but de Nicolas Douchez.
Et puis vient le tournant du match peu avant la demi heure. Hoarau est lancé dans le dos de la défense, Rod Fanni ne trouve rien de mieux à faire que de s’accrocher à lui, ça fait pénalty et l’arbitre appliqué la règle, Rod Fanni est exclu. Une décision pour le moins sévère… Thiago Silva s’occupe du pénalty, Mandanda est pris à contre pied, ça fait 1-0.
On ne voit plus grand chose dans le reste de cette première période. On pousse, certes, mais ça reste plus que moyen, et les joueurs semblent incapable d’avoir le mental pour revenir au score.
On montre timidement le bout de notre nez au début de la seconde période mais ce n’est guère plus brillant. Et c’est du coup Paris qui va venir nous enfoncer. On passe déjà tout près avec Pastore qui met la misère à N’Koulou avant que sa frappe ne passe à côté.
Mais c’est finalement Jérémy Menez qui va compléter sa bonne prestation du jour par un second but à la 50e minute. La passe de Pastore dans le dos de la défense est parfaite, Menez a suivi et se présente seul face à Mandanda pour faire 2-0, le match est plié.
S’en suit plus des gestes de frustration qu’une vraie réaction. Comme si en quelques jours, cette équipe n’avait plus d’autres moyens de lutter que de se montrer très « violente ». Comme si le 2-2 en championnat avait marqué la fin de la mentalité de cette équipe. Du coup les parisiens répondent. Et ça ne ressemble plus à rien.
Quand on recommence à voir du foot, c’est malheureusement loin d’être à notre avantage. Encore une fois, Menez est lancé dans le dos de la défense et met un petit ballon par-dessus Mandanda, heureusement Abdallah a suivi et empêche le ballon de rentrer. Un peu plus tard c’est Rabiot qui offre un bon ballon à Hoarau dont la tête passe de peu au dessus. Rabiot, deux minutes plus tard, envoie une frappe qui elle aussi passe à un poil du but…
La fin du match se déroulera tranquillement, Paris gère et nous on tente de faire ce que l’on peut. Un dernier frisson sur un coup-franc de Cheyrou qui heurte le poteau et tout le monde file au dodo. Que dire sur ce match ? La mauvaise série continue. Mais si lors des autres matchs, on aura été loin d’être irréprochables, nous n’aurons pas ce soir été aidés par l’arbitre. On ne remportera donc pas de nouvelle victoire en Coupe de la Ligue. Et le déplacement de dimanche à Ajaccio s’annonce pour le moins compliqué.