Quevilly - OM (3-2) : Tremble, Bayern !

Didier Deschamps effectue quelques remplacements dans son équipe de base. Dans les buts, comme annoncé, c’est Gennaro Bracigliano qui est titularisé. Reste à voir si c’est uniquement pour l’occasion de la coupe où s’il sera titulaire dimanche face à Nice, histoire de le préparer à l’armada munichoise qui va se présenter à lui. En défense, N’Koulou souffle, c’est Djimi Traoré qui le remplace dans l’axe pour former la charnière avec Diawara. Sur le côté gauche, on retrouve l’habituel Morel, tandis qu’à droite, Fanni est préféré à Azpilicueta. Au milieu, pas de surprises, on retrouve Alou Diarra et Kaboré pour les tâches les plus défensives tandis que Cheyrou est placé devant eux. En attaque, on retrouve Brandao en pointe, Gignac à gauche et J. Ayew à droite.

Il aura fallu six minutes. Six minutes pour être ridicule. Ou plutôt, encore plus ridicule que nous ne l’étions depuis plusieurs semaines… Pour sa toute première incursion dans le camp marseillais, sur un centre venu de la gauche, Valero reprend du gauche. Ca finit dans le but, et la prestation de Bracigliano nous donne déjà des frissons quand on pense au duel face à Mario Gomez…

On domine mais on a visiblement beaucoup de mal à se remettre de ce coup reçu sur la tête et on n’arrive pas à se créer des occasions tant les erreurs techniques sont omniprésentes.

Il faudra attendre la douzième minute de jeu pour enfin voir une occasion ! Sur un corner, Diarra s’élève et place sa tête qui oblige le gardien de Quevilly à sortir la claquette pour empêcher l’ancien bordelais de marquer.

A la vingtième minute de jeu, on retrouve cette fois Gignac qui reçoit un ballon en retrait de Jordan Ayew qui s’était débarrassé de son défenseur, sa reprise est contrée de justesse par un défenseur de Quevilly.

On n’aura ensuite quasiment plus rien durant le reste de la première période. Enfin, si, nous aurons quelque chose : honte ! Les amateurs nous dépassent dans tous les duels. Pour le reste, si nous on est nuls, Quevilly se débarrasse immédiatement du ballon. Et du coup, on se fait chier.

On réussira tout de même à se créer une dernière petite occasion pour la première période avec un centre raté de Fanni contré que Coulbaly doit sauver.

En seconde période, c’est Quevily qui se procure la première occasion avec une tête de Colinet qui finit dans le filet extérieur de Bracigliano. André Ayew lui répondra d’un splendide retourné, suite à une remise de Brandao qui passe au dessus.

Et malgré notre obligation d’aller en planter un, voilà que c’est Quevilly qui attaque encore et encore ! Heureusement ça passe souvent au dessus ou à côté !

Et puis, après avoir subi encore et encore, voilà le miracle signé Rémy ! Sur le centre de Fanni, André Ayew est à la réception pour reprendre de la tête et remettre à Rémy qui reprend le ballon et le propulse au fond des filets, ce qui nous envoie en prolongations !

Et là, on va vivre des prolongations de folie ! A la 112e minute, Ayina reçoit un centre venu de la droite et reprend ça magnifiquement, Bracigliano est battu, Quevilly reprend les commandes !

On croit que c’est vraiment fini mais non ! Une minute plus tard, on reprend les mêmes hommes, Fanni pour la tête d’Ayew, Rémy reprend et fait 2-2 !

Et pour finir, 118e minute… Sur un long ballon, Bracigliano sort n’importe comment (imaginez ce que ça va donner devant Gomez, Muller, Robben et Ribéry…). Ayina est le plus prompt et propulse le ballon au fond du but pour faire 3-2. Fin du match…

Que dire ? Encore une fois ils auront été pitoyables. Rémy est de retour bonne nouvelle, mais pour le reste… Un Bracigliano qui nous fait peur à chaque fois qu’il approche du ballon, des joueurs qui font honte à notre maillot, un Jordan Ayew qui a l’attitude d’un sale gosse de 14 ans… Vivement que cette saison se termine !